Le tourisme est un secteur d’activité majeur de l’économie mondiale. Selon l’OMT (organisation mondiale du tourisme) l’activité touristique est l’une des activités de services les plus importantes du monde. Il y a dix ans, en 2012, le tourisme représentait déjà environ 9% du PIB mondial soit plus de 6600 milliards de dollars de contribution à ce PIB. Depuis son essor, le tourisme est d’ailleurs en croissance régulière : 4 à 5% chaque année. Et ce pour différentes raisons comme la hausse du revenu des ménages des pays industrialisés, l’apparition de classes moyennes, les droits acquis comme les congés payés ou encore l’évolution des transports comme le développement des compagnies aériennes low cost.
Comment développer
le tourisme durable
en 2022 ?

Tourisme durable
L'avenir du tourisme
Secteur d'activité majeur de notre monde, le tourisme a un impact considérable sur l'environnement et la qualité de vie de ses acteurs.
Cette frénésie autour du tourisme soulève plusieurs questions au vu de la situation environnementale actuelle. Comment gérer ce flux de voyageurs sans impacter les ressources naturelles ou encore les populations locales ? Le tourisme durable intervient donc pour y répondre.
Le tourisme durable prend plusieurs formes, tout comme le développement durable il est composé de plusieurs piliers qui sont : l’environnement, le social, l’économie. Certains concepts de tourisme durable peuvent représenter l’un de ces aspects, en conjuguer plusieurs ou bien même les trois. Dans tous les cas, les personnes œuvrant pour un tourisme plus durable travaillent pour un monde plus juste qui respecte davantage l’environnement, les Hommes tout en étant plus viable pour toutes les parties engagées. On peut donc dire que le tourisme durable intègre pleinement les principes du développement durable.
L’Organisation mondiale du tourisme (OMT), définit le tourisme durable ainsi : « un tourisme qui tient pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et futurs, en répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels, de l’environnement et des communautés d’accueil ».
Le tourisme durable relève à la fois de la responsabilité des voyageurs, des hébergeurs et autres prestataires de services de tourisme mais aussi des pays qui ont un impact crucial sur le tourisme.
Autour du tourisme durable gravitent aussi d’autres approches comme le tourisme solidaire, responsable, communautaire ou encore équitable. Tous ayant pour but de développer un tourisme vertueux plus respectueux des populations locales. Le tourisme durable, lui, intègre 2 autres composantes qui sont comme mentionné : favoriser une dimension économique positive tout en respectant et préservant l’environnement.
Jusqu’alors peu sensible aux différents bouleversements de nos sociétés (crises économiques…), le tourisme a été lourdement impacté par la crise sanitaire du Covid 19. Les échanges internationaux ont été stoppés net par la pandémie ainsi que toute circulation de voyageurs à l’échelle internationale mais également nationale, dû aux confinements et restrictions de déplacement. Si la crise sanitaire a eu un réel impact négatif sur nos vies, on peut affirmer qu’elle a permis une prise de conscience accélérée sur les enjeux du tourisme.
La prise de conscience accrue du réchauffement climatique participe aussi au développement du tourisme durable puisque les voyageurs sont de plus en plus sensibles à cette question. Les politiques sont également de plus en plus concernés par le sujet et tendent à mettre en place des mesures et actions en faveur de l’environnement. Le développement du digital et des réseaux sociaux participe activement à cette prise de conscience générale puisqu’il est beaucoup plus facile de s’informer mais aussi à prendre part à cette transition.
Cette prise de conscience sur la santé de notre planète ainsi que la crise sanitaire, encouragent les voyageurs, les professionnels mais aussi les pays et collectivités à se tourner vers un tourisme plus respectueux. Certains, ont entamé un processus de restructuration des pratiques jusqu’à lors utilisées. Cela afin de trouver un meilleur équilibre en social, économique et environnemental au tourisme.
Nous allons voir comment le tourisme durable se développe à l’échelle internationale mais aussi française et nous nous pencherons sur le cas de Parcel Tiny House, entreprise proposant des séjours plus vertueux.
Le tourisme durable à l’international
Tout d’abord pour comprendre l’origine et l’histoire du tourisme et comment il bouleverse notre environnement, découvrez cet épisode de l’émission “le dessous des cartes” diffusé par Arte.
Comme expliqué en introduction, le tourisme se développe massivement et a un réel impact sur l’environnement. Une prise de conscience émerge et de nombreux acteurs du tourisme international accordent aujourd’hui une importance à la préservation des espaces naturels et se tournent donc vers un tourisme plus durable.
D’ailleurs, selon l’ONU, le tourisme a une part à prendre dans les objectifs de développement durable qu’il a définis que ce soit directement ou indirectement. Il est notamment cité dans les objectifs 8, 12 et 14.
Les actions viennent notamment des politiques et pays, qui, conscients du poids du tourisme dans l’économie, tendent à protéger leurs ressources et leurs populations. En effet, parce qu’elles sont victimes du tourisme de masse qui finit par nuire aux écosystèmes naturels voire même au bien-être même de leurs habitants, de nombreuses destinations touristiques prennent depuis quelques années des mesures restrictives de fréquentation.
On peut notamment citer le cas de la Thaïlande, pays très dépendant de l’activité touristique. En 2019, la Thaïlande a accueilli 39,9 millions de touristes sur son territoire. Le poids du tourisme représentait alors 12% du PIB. Pendant des années, la Thaïlande a accueilli des touristes du monde entier en privilégiant l’aspect économique sans se soucier de l’impact de cette activité sur l’environnement. Popularisé par le célèbre film “La Plage” avec le nom moins célèbre Léonardo Di Caprio, la Thaïlande et particulièrement ses îles paradisiaques dont Koh Phi Phi, ont vu affluer de très nombreux touristes. Sur l’avis des scientifiques, le gouvernement thaïlandais ferme dès 2018 la célèbre Maya Bay, pour la protéger du tourisme de masse. Suite à la crise sanitaire qui a complètement stoppé le tourisme mais à permis à la nature de se régénérer, les autorités ont établi des règles strictes pour préserver ces espaces et se tourner vers un tourisme plus durable.
Au-delà des actions menées par les politiques locales, il existe aussi des labels et certifications mis en place pour valoriser le tourisme durable (plus de 200). Par exemple :
Green Globe (en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie, en Europe et en Amérique), Green Key (plus de 50 pays), Earthcheck, Green Tourism (surtout au Royaume-Uni), TravelLife (plus de 50 pays), BiosphereTourism, Bio Hotels (Allemagne), Fair Traid Tourism (Afrique), EcoTourismAustralia (Australie)…
Les acteurs du tourisme comme les hébergeurs prennent eux aussi leur part dans cette transformation vers un tourisme plus respectueux. Prenons une sélection de ces derniers à titre d’exemples. Raus en Allemagne, Nutchel en Belgique ou Unplugged au Royaume-Uni, hébergements en tiny houses éco responsable promeuvent un tourisme proche de la nature, respectueux de l’environnement grâce à des habitats éco-conçus sans mettre le confort des voyageurs de côté.
Des concepts dont le cœur du projet est le tourisme responsable naissent partout dans le monde. Citons notamment Fairmoove, agence de voyage en ligne qui participe à la réinvention du tourisme avec 3 valeurs fortes : écologie, éthique et immersion. Pour aider les touristes à voyager de façon plus respectueuse, Fairmoove a mis en place différentes actions. L’entreprise sélectionne des hôtels qui s’impliquent pour un tourisme plus responsable. Des contenus transparents et informatifs sont mis à disposition des clients pour les sensibiliser de façon pédagogique.
Mais aussi Ethik & Trips, né en 2020, un annuaire de référencement d’hébergements écologiques dans le monde mais surtout un projet engagé dont la vocation est de rendre le tourisme durable accessible à tous. L’humain est au cœur du projet puisque l’entreprise se rémunère seulement quand le voyageur clique réserve son séjour dans l’hôtel repéré sur Ethic & Trips. De plus, les voyageurs prennent part au développement de la plateforme en recommandant, suggérant ou validant l’engagement des hébergements répertoriés.
Comme acteur de changement, on peut également citer Booking, mastodonte du tourisme mondial avec sa plateforme de réservation en ligne, agit et s’implique pour que le tourisme de demain soit plus durable. L’entreprise néerlandaise a mis en place un badge “Établissement Voyage Durable” qui valorise les établissements ayant mis en place des pratiques responsables et permet surtout aux voyageurs de les identifier. Booking va même plus loin et s’impose de réduire elle aussi son impact. Les opérations de Booking.com sont restées neutres en carbone en 2021 et la société utilise 100 % d’électricité renouvelable depuis fin 2021 et souhaite atteindre le zéro émission en 2040.
”Pour réagir à la pression qui pèse sur les ressources naturelles et à l’impact indéniable de notre mode de vie sur l’environnement, nous nous engageons pleinement à mener le secteur du voyage vers une trajectoire plus responsable et plus soucieuse de l’environnement
Glenn FogelPDG de Booking.com
De nombreux autres acteurs œuvrent à l’international pour faire bouger les lignes et favoriser un tourisme plus durable : Vaolo, Fairbnb… mais aussi les offices de tourisme. Ils sont de plus en plus nombreux et seraient difficiles à tous citer mais aperçu montre bien que le tourisme durable est une tendance grandissante au niveau international.
Le tourisme durable en France
Penchons nous maintenant sur notre territoire national. La France malgré sa petite superficie comparée à d’autres pays, est la première destination touristique mondiale. Elle attire de part sa culture, sa gastronomie et encore sa grande diversité de paysages (montagne ou encore littoral…). Comme ailleurs, cet accroissement de population avec l’arrivée des touristes n’est pas sans conséquences pour l’environnement.
Pour continuer à développer le tourisme mais avec un impact plus modéré, les politiques mettent ici aussi des mesures en place. Par exemple, le plan de relance crée en 2021 et 2022 un Fonds pour le tourisme durable doté de 50 millions d’euros et destiné en priorité aux territoires ruraux. Il est piloté par l’Agence de la transition écologique (ADEME).
Comme au niveau international, des labels existent aussi pour guider les touristes dans leurs choix d’hébergement et de sites de visite.
Pour les hébergements touristiques (hôtels, gîtes, campings, villages vacances, chambres d’hôtes) : Écolabel européen Hébergement touristique (pays de l’Union européenne), La Clé Verte (également international), Green Globe (également international), Hôtels au naturel, Gîte Panda, Ecogite : tous décrits ici sur le site de l’ADEME, ainsi que le label Camping Qualité qui contient des engagements sur l’insertion paysagère et la protection de l’environnement.
Selon l’ADEME, pour que les hébergements touristiques se saisissent des enjeux liés à l’économie circulaire et à la performance énergétique de leurs bâtiments, les labels robustes mériteraient d’être mieux valorisés auprès de la profession. Si des labels sont mis en place, la marge de progression est importante : sur les 20 100 hébergements touristiques en France, seuls 7% sont certifiés par un label environnemental (parmi ceux recommandés par l’Ademe).
Mais le développement du tourisme durable se fait surtout grâce à des entreprises et des entrepreneurs qui réalisent l’importance de leur impact et s’engagent pour un monde plus vivable. Les acteurs du tourisme durable sont aujourd’hui de plus en plus nombreux en France. Parmi eux on peut citer, des plateformes de réservation d’hébergements en ligne dédiées au tourisme durable : We Go Greenr, Abracadaroom, Greengo, Vaovert mais aussi des concepts de logements responsables comme : Un lit au Pré, Parcel Tiny House ou Parenthèse Tiny House.
C’est le cas de Marie-Pierre, cofondatrice de We Go Greenr, qui nous partage sa vision du tourisme durable.
Témoignage
Marie-Pierre, cofondatrice de We Go Greenr
Côté voyageurs, on constate aussi un changement de mentalité : en 2019, 76% des Français étaient intéressés par le tourisme durable. Les touristes se soucient davantage de leur impact. L’étude menée par Booking.com sur le tourisme durable en 2022, révèle une volonté croissante des voyageurs de faire des choix plus conscients et plus réfléchis pour leurs voyages :
- 72 % des voyageurs français confirment l’importance pour eux de voyager de manière durable, tandis que 43 % d’entre eux déclarent que les actualités liées au changement climatique les ont inspirés à choisir des voyages plus durables.
- 25 % des Français révèlent qu’ils ont préféré voyager en basse saison pour éviter le tourisme de masse.
- Près d’un quart (24 %) des voyageurs expliquent qu’ils ont choisi une destination plus proche de leur domicile pour réduire leur empreinte carbone au cours des 12 derniers mois.
Selon moi, cela vient du fait que l’écologie prend une place de plus en plus importante dans les débats quotidiens et que les citoyens se rendent compte qu’il est essentiel que nous changions nos comportements. Mais ce changement de mentalité des touristes se fait aussi grâce à l’effort des entreprises qui s’engagent et travaillent au quotidien pour réduire leur impact et pour éduquer les voyageurs.
Le cas de Parcel Tiny House
Comme nous l’avons vu, en France, les modèles de tourisme durable poussent comme des champignons ! Parmi tous ces concepts, on retrouve Parcel Tiny House, l’entreprise dans laquelle je travaille et m’investie. Pionnier du tourisme en Tiny House (micro-maisons) autonomes en énergie, Parcel se développe sur tout le territoire français. Parcel installe ses tiny houses en pleine nature, sur les terres d’agriculteurs afin de faire redécouvrir le terroir français aux voyageurs tout en mettant en avant un tourisme plus respectueux de ses acteurs et de la planète.
La notion de tourisme durable se retrouve dans plusieurs aspects chez Parcel. En effet, il y a la notion d’environnement avec l’habitat en lui-même : les tiny houses sont éco-conçues en France, pensées pour avoir un impact le plus réduit possible sur l’environnement. Mais l’aspect social est également très important puisque le modèle de Parcel permet aux agriculteurs de générer un revenu annexe à leur activité principale. Ils touchent en effet une commission sur chaque nuitée effectuée par les voyageurs mais aussi sur les extras vendus (visites, nourriture…) et cela leur permet de faire découvrir leur savoir-faire et produits.
Côté hébergeur, cela fait de plus en plus de sens de se tourner vers des habitats plus respectueux de l’environnement. Notamment car respecter les ressources leur permet de mettre en valeur leur territoire sur le long terme et de préserver leur espace de vie. C’est aussi pour cela que Parcel existe, mettre en avant le terroir tout en préservant les territoires.
Témoignage
Véronique Bourrigaud, viticultrice et partenaire de Parcel
Pourquoi avoir adopté une démarche plus vertueuse au niveau viticole ?
“C’était la continuité logique car nous étions déjà dans une démarche raisonnée ++. Nous souhaitions donc pousser cela davantage en passant par une certification bio. Ce n’était pas un changement d’un point de vue commercial, car nous avons une clientèle de particuliers qui nous suivent depuis une décennie mais une envie de prolonger notre engagement déjà présent. Le conseil des vins de Saint Emilion, est d’ailleurs le 1er syndicat de France à avoir imposé à ses vignerons de se tourner vers une certification environnementale(terra vitis, HVE, biodynamie…) avant le janvier 2023, nous étions donc en avance sur ce terrain.”
Pourquoi vous être lancé dans l’hébergement touristique avec l’installation d’une Tiny House sur votre domaine ?
“Parcel c’est d’abord une rencontre avec Géraldine qui a proposé son projet aux vignerons indépendants de Gironde. Le projet m’a plu, il correspondait à notre démarche. La rencontre humaine a été très importante. Géraldine recherchait une structure engagée dans une démarche environnementale positive et nous correspondions à cela. Pour nous c’est un complément d’activité intéressant. De plus, notre domaine n’étant pas classé, c’était une manière de se démarquer, de valoriser la propriété autrement.”
Pourquoi avoir choisi un habitat écoresponsable ?
“Car cela était aligné avec les valeurs du Château et respectait le lieu sans le dégrader. Le choix d’un partenaire écoresponsable s’est fait aussi car le domaine viticole est notre lieu de vie. Comme dit St Exupéry “On n’hérite pas de la terre de nos ancêtres, c’est celle que l’on lègue à nos enfants.” La transmission et le respect du lieu sont donc très importants pour nous.”
Constates-tu un changement de mentalité de la part des voyageurs ?
“Oui, en général ils sont assez respectueux et ils comprennent l’importance d’un changement. Cependant, c’est plus générationnel et contrairement à ce que l’on peut penser ce ne sont pas forcément les plus jeunes (20taine) qui sont les plus respectueux mais la tranche d’âge entre 30-60 ans.”
Côté entreprise, créer un business durable et respectueux de la terre et de l’humain était au cœur du projet. Découvrez le témoignage d’Hervé, cofondateur de Parcel (et ex-cofondateur de Very Chic) qui nous partage son expérience d’entrepreneur :
Témoignage
Hervé, cofondateur de Parcel Tiny House et ex-cofondateur de Very Chic
Côté voyageurs, je constate chaque jour que les personnes séjournant chez Parcel saisissent notre engagement et sont heureuses de prendre part à cette initiative en séjournant dans nos Tiny Houses chez les producteurs de nos régions. La grande majorité d’entre eux est engagée pour un tourisme plus durable, et si ce n’est pas le cas au départ, après avoir séjourné et découvert le concept, ils repartent avec un pied dans un mode de voyage plus respectueux de la terre et des hommes.
Pour ma part, je suis heureuse de m’investir dans une entreprise investie et concernée qui est transparente avec ses clients et ses partenaires et qui oeuvre pour un tourisme plus conscient.
Et pour finir…
Comme nous avons pu le voir, toutes les parties prenantes du tourisme ont un rôle majeur à jouer pour développer le tourisme durable en 2022. Que ce soit les hébergeurs en proposant des infrastructures plus respectueuses de l’environnement, les voyageurs en prenant conscience de leur rôle dans cette transition et en consommant de façon plus responsable (choix du logement, du mode de transport, consommation de produits locaux…) mais aussi les politiques en mettant en place des mesures pour préserver les sites naturels (comme en Thaïlande), en imposant des seuils ou en mettant en place des labels.
À l’échelle internationale, des mesures sont prises et les hébergeurs sont de plus en plus nombreux à s’engager pour un tourisme durable comme Booking. C’est aussi le cas en France, où de nombreuses entreprises comme We Go Greenr, Parcel ou encore un Lit au pré agissent au quotidien pour proposer une offre touristique plus respectueuse de notre environnement.
Si le tourisme 100% durable n’existe pas, nous avons tous un rôle à jouer pour protéger l’environnement et favoriser une rémunération juste des acteurs afin qu’il soit toujours possible de voyager pour découvrir la richesse que notre belle planète a à offrir.
D’ailleurs si vous souhaitez en savoir plus sur le tourisme durable (tout en voyageant un peu), je vous invite à découvrir l’article passionnant de Marie-Gladys, mon amie et camarade de Mastère qui envisage de monter un projet de tourisme durable en Martinique.
On constate un changement de mentalité et une tendance pour le tourisme durable que ce soit de la part des professionnels du tourisme, des voyageurs ou encore des politiques. Malgré tout, on peut se demander si dans un contexte où l’environnement est au cœur des débats (peut-être un peu moins des réelles préoccupations ?), le greenwashing opéré par certains acteurs, grâce à un marketing bien rôdé, ne dévalorise pas aux yeux des voyageurs, les efforts mis en œuvre par les acteurs réellement concernés et engagés.